Le trouble du comportement peut être défini comme étant une anomalie caractérisée par une attitude qui diffère celle est convenue. Il peut se manifester sur les sens ou à travers des actions inappropriées. Et leurs durées peuvent être brèves ou se prolonger sur une période plus ou moins longue. En effet, les troubles du comportement peuvent se manifester sous différentes formes. Ce qui traduit que d’une manière évidente, les actions pour leur faire face et les gérer ne sont pas similaires. Mais, dans tous les cas, le recours au service d’un comportementaliste et un spécialiste de la psychologie est toujours nécessaire.
Se faire accompagner par un comportementaliste
Les troubles du comportement sont une anomalie qui est à la fois sociale et psychologique. Sa résorption nécessite alors une certaine connaissance pratique et un savoir-faire plus avancé. Dans ce cas, le recours au service d’un accompagnateur est fortement très recommandé. Il peut s’agir d’un psychologue et/ou d’un comportementaliste confirmé.
D’une manière plus pratique, les accompagnateurs peuvent vous aider dans :
- Le soin des troubles de comportement,
- La lutte contre ces troubles et leurs généralisations,
- L’intégration dans un cadre de relation sociale plus saine et plus convenable,
- L’adaptation d’une attitude et d’un comportement convenable pour le patient,
- Le cadrage comportemental et l’assistance psychologique,
- Etc.
Avec l’actuelle avancée de la technologie de l’information et de la communication, l’accès à ces services est dorénavant plus facilités. Vous pouvez utiliser une multitude de moyens de communication pour trouver ces genres de services. Il existe même des sites qui peuvent vous donner des services et des partages d’astuces pratiques en la matière. Ainsi, dans ce cadre, vous pouvez aller sur fredericarminot.com pour avoir plus de détails et pour obtenir plus d’informations.
Les mesures à prendre en cas de manifestation d’un trouble
Pour faire face à un trouble de comportement et un individu en crise, il faut adopter certaines attitudes et comportements. Cela permettrait de garder le calme et de mieux gérer la situation, et ce, d’une manière plus efficace et convenablement. En effet, il ne faut jamais oublier que le malade est une personne qui a besoin d’attention et d’une aide. De même, il faut être tolérant et assez patient envers ces catégories de personnes qui ont des problèmes psychologiques. Ne soyez pas donc fatigué de répondre au malade même s’il a posé une question pour la énième fois.
Vous devez toujours garder le rythme de vie régulière dans laquelle le patient pourra retrouver des repères et des indices. Proposez-lui des occupations tout en lui faisant remarquer ses réussites et en lui félicitant pour les beaux accomplissements. Les personnes psychologiquement affectées aiment se sentir utiles et être reconnues par ses entourages. Et les compliments contribuent fortement aux soins et aux luttes contre ces troubles comportementaux. Ce sont des leviers de traitements très efficaces, ayant un impact direct sur la santé psychologique du malade.
Bien évidemment, il faut identifier les facteurs qui ont déclenché le trouble, surtout s’il s’est émergé d’une manière brutale. Ce qui vous aidera également à mieux éviter la survenance du trouble et à soigner le comportement inapproprié. Surtout, veuillez adopter un comportement et une attitude convenable devant le malade. C’est le principe de l’« effet miroir ». Sachez qu’une personne atteinte d’un trouble comportemental calque souvent les attitudes de ses entourages.
Les attitudes à adopter en cas de perte d’initiative ou de déambulation
Si le malade présente une perte d’initiative et devenue plus fainéante, proposez-lui une activité qui l’anime et qui l’amuse. Cependant, il faut s’assurer que ces activités soient adaptées et ne présentent aucun risque pour le patient. Il faut surtout veuillez à ce que l’activité proposée ne comporte pas un élément déclencheur du trouble et/ou d’une crise. Une fois qu’il est amusé en pratiquant la tâche, laissez-le librement effectuer les actions et ne le presser pas. Évitez de montrer une attitude autoritaire et ne lui fait jamais du chantage. Et, petit à petit, proposez-lui de faire des tâches quotidiennes, en le guidant coûte que coûte vers un comportement convenable.
Dans le cas où si le malade déambule, ne lui barrer pas la route et ne l’oblige pas à s’asseoir. Enlever plutôt les obstacles sur sa route et marcher avec lui tout en vérifiant si le malade est bien chaussé. Toutefois, vous devez signaler votre comportementaliste et, si nécessaire, de le contacter à vous accompagner. Si le comportementaliste n’est pas disponible, vous devez :
- Noter et mémoriser le chemin poursuivi par le malade,
- Demandez-lui pourquoi il part et dans quelle direction,
- Proposez d’autres activités à la maison (c’est nécessaire si le parcours semble être dangereux ou risqué).
Ce qu’il faut faire en cas d’hallucination ou d’agressivité
Si un malade présente une manifestation d’hallucination et de délire, vous devez toujours garder votre calme et ne paniquez pas. N’essaie pas spontanément de le faire raisonner et, surtout, évitez de le ridiculiser. Vous devez lui dire que vous le croyez, mais que, contrairement à lui, vous ne voyez pas ce qu’il voit. Avec une telle attitude, vous allez adopter une conversation rassurante avec le malade tout en essayant de changer la discussion. N’oubliez pas surtout de parler le contexte avec votre psychologue et/ou votre comportementaliste.
Au cas où si le malade présente un comportement plus agressif, éviter surtout de lui répondre aussi d’une manière brutale. La diversion joue un rôle très pratique pour gérer les troubles agressifs. Par conséquent, vous devez attirer son attention vers d’autres choses afin de limiter son énervement.
Cependant, faites bien attention, car les malades agressifs peuvent aussi vous faire mal. Vous devez donc quand même disposer d’un moyen de sécurisation. Il peut s’agir d’une issue de fuite ou de protection. Le fait de vous protéger n’est pas, en aucun cas, un geste coupable. De plus, ça aider aussi le malade à mieux se calmer pour que vous puissiez reprendre votre aide.
Si le malade ne reconnaît pas ou confond des objets et/ou des personnes
Il se peut qu’un malade présente une mauvaise reconnaissance des objets et/ou des personnes. Dans ce cas, vous devez l’aider dans leurs identifications. Ainsi, la manière la plus simple pour l’accompagner et de lui offrir l’objet convenable à ses besoins. Tout en lui donnant, offrez lui aussi les explications tout en faisant les gestes pour l’utiliser afin de l’initier. Puis, laissez le continuer, même si c’est d’une façon plus machinale.
Pour mieux aider le malade dans la distinction et l’identification des objets, vous pouvez utiliser divers moyens efficaces comme :
- La marque et la couleur de l’objet : ce sont des signes visuels très reconnaissables et faciles à mémoriser,
- Les noms ou les surnoms pour identifier un objet : c’est aussi un moyen très facile à mémoriser. Vous pouvez même utiliser un surnom plus facile à prononcer pour que le malade puisse mieux s’habituer. Ce qui vous aidera à lui cadrer et lui canaliser vers l’appropriation.
- Etc.
Au cas où si le malade ne reconnaît pas des personnes ou confonde des individus, ne le reprenez pas brutalement. La meilleure attitude à adopter, dans une telle situation, est d’abord de rassurer le patient. Donnez-lui des indices, comme des souvenirs, des signes particuliers ou des marques pour les objets. Sachez que la reconnaissance peut impliquer le malade dans une situation de crainte et de panique.